A l’école, laissons les enfants respirer
« C’est donc maintenant aux maires d’agir »
Dans plusieurs agglomérations très polluées, le simple fait de respirer met les enfants en danger. Pour Sébastien Lyon, directeur d’UNICEF France :
Les résultats d’un sondage Harris Interactive publié par UNICEF France montrent que 2/3 des parents d’enfants scolarisés se disent préoccupés par l’exposition de leur(s) enfant(s) à la pollution de l’air au sein de son établissement, et que 84% souhaitent diminuer l’usage de la voiture pour véhiculer leurs enfants.
Un rôle déterminant pour diminuer la pollution de l’air
L’initiative Ville amie des enfants encourage les élu.es à prendre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air aux abords des lieux éducatifs et sportifs fréquentés par les enfants et les jeunes. Des groupes de travail seront mis en place avec les collectivités souhaitant initier des actions autour de cette recommandation (en savoir plus sur les recommandations UNICEF).
Les communes et intercommunalités doivent renforcer leurs connaissances concernant l’exposition des enfants à la pollution de l’air sur leur territoire, repenser les modes de déplacement pour réduire la place de la voiture et développer des alternatives. Elles doivent accélérer les changements de comportement en matière de mobilité et prendre en compte l’exposition à la pollution de l’air dans l’aménagement de l’espace.
Les rues scolaires, une solution simple et qui peut faire la différence
Les rues scolaires consistent en la réduction de la circulation automobile aux abords de l’école de façon temporaire, en fermant la rue aux voitures aux heures d’entrée et de sortie. Le sondage mené révèle que 87% des parents sont favorables à la mise en place d’une rue scolaire autour de l’établissement scolaire de leur enfant. Les raisons principales évoquées sont l’accroissement de la sécurité et la baisse de la pollution.
Le programme de jeunes ambassadeurs.ices UNICEF fait désormais de cette action un des axes de mobilisation des jeunes engagés : à l’exemple du témoignage d’Amine Bidar présenté dans le Guide Ville Amie des enfants, les jeunes ambassadeurs.ices seront prochainement amené.es à prendre contact avec les collectivités !