Issy-les-Moulineaux : une ville engagée pour les droits des enfants
Partenaires de l’UNICEF France, les Villes amies des enfants (VAE) sont des acteurs clés dans la réalisation des droits de l’enfant sur l’ensemble du territoire.
Porteuses de programmes ambitieux, elles œuvrent à la promotion et au respect de la Convention internationale des droits de l’enfant en France.
Dans les Hauts-de-Seine, la ville d’Issy-les-Moulineaux, membre du réseau VAE depuis plus de 20 ans, en est l’exemple emblématique.
Bruno Jarry, directeur de l’association CLAVIM (Cultures, Loisirs, Animations de la Ville d’Issy-les-Moulineaux), nous en dit plus sur les actions de cette ville qui place l’enfance au cœur de ses politiques publiques.
Pourquoi avez-vous décidé d’engager la ville d’Issy-les-Moulineaux dans le programme VAE ?
À travers le programme Ville Amie des enfants, l’UNICEF lance un message de fraternité et de sollicitude à l’attention des villes et affirme pour tous les enfants de disposer des mêmes droits.
Ces valeurs résonnent avec celles d’Issy-les-Moulineaux qui, depuis plus de 40 ans, s’est engagée, sous l’impulsion d’Andre Santini, le maire d’Issy-les-Moulineaux, à déployer une politique innovante, structurante et ambitieuse au service de l’enfance et de la jeunesse.
Depuis quand la ville est-elle membre du réseau VAE ?
Notre engagement aux côtés de l’UNICEF est de longue date.
Sous l’impulsion du maire de la ville et de Jacques Hintzy, ancien président de l’UNICEF France, Issy-les-Moulineaux a adhéré au programme VAE en 2003, avec beaucoup d’enthousiasme !
Quels sont les acteurs qui sont impliqués au sein de ce programme ?
Plusieurs structures et partenaires sont mobilisés pour faire du respect des droits de l’enfant une réalité dans notre ville.
Les pôles animation, prévention et culturel de l’association mettent en place de nombreuses initiatives et manifestations à l’attention des enfants et des familles.
Ces évènements impliquent également les services municipaux (éducation, culture, social, sport, santé) ainsi qu’un ensemble d’associations partenaires et de bénévoles, dont ceux en premier lieu de l’UNICEF.
Quelles sont les actions qui ont été mises en place ? Et qu’est- ce qui a motivé ce choix ?
Animations, expositions, conférences, ateliers ludiques, concerts, grands jeux, projections…Chaque année, nous organisons plusieurs temps forts autour des droits de l’enfant.
Lors de la première édition, 10 évènements avaient été mis en place autour de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Depuis, nous avons abordé des thématiques telles que l’égalité des genres en 2012, la question du handicap en 2013, puis celle de l’éducation en 2015.
Au-delà de la sensibilisation, chaque édition est conçue pour faire écho aux actions de l’UNICEF.
Celle de 2024 par exemple, a été l’occasion de faire le lien avec le plaidoyer de l’UNICEF pour la création d’un Observatoire de la non-scolarisation.
La ville d’Issy-les-Moulineaux et le CLAVIM sont d’ailleurs particulièrement engagés dans ce projet, en tant que membres du comité technique.
Nous avons également créé des établissements tels que « Le Temps des Cerises », lieu d’animations pluridisciplinaires, pour continuer à répondre aux besoins des enfants en matière d’éducation, d’accès à la culture et aux loisirs, sans oublier un établissement unique en son genre, l’Espace Andrée Chedid, dédié à la famille et à la culture.
Depuis plus de 20 ans, notre ville continue à innover avec de nouveaux programmes et de nouvelles activités.
Quels ont été les bénéfices pour la ville, la communauté éducative et les enfants ?
En tant que membre du réseau VAE, Issy-les-Moulineaux a renforcé sa politique en faveur des enfants. Cela s’est traduit, entre autres, par une revitalisation des différents dispositifs pour que l’éducation soit accessible à tous et vecteur de réussite et d’épanouissement.
Cette réflexion, engagée depuis plusieurs années, se poursuit en 2024, notamment avec le soutien aux jeunes en difficultés avec les équipes de prévention et de médiation. Tout est mis en œuvre pour que l’enfant ait accès à ses droits fondamentaux, tout en s’épanouissant.
Selon vous, pourquoi une ville doit-elle s’engager en faveur des droits de l’enfant ?
La question de l’enfance nous transcende. C’est notre cause commune qui concrétise notre ambition d’un faire ensemble.
Rejoindre le réseau VAE, c’est placer les droits de l’enfant au cœur de sa politique. C’est aussi faire le choix de cheminer vers encore plus d’humanité autour des valeurs d’altérité, d’hospitalité et de fraternité.
Un dernier message que vous aimeriez transmettre ?
« En tant que Ville Amie des enfants, nous pouvons toujours créer, inventer, impulser et innover car les droits de l’enfant nous poussent constamment à l’excellence. »
Bruno Jarry