De quoi parle-t-on ?
L’objectif premier d’une Ville amie des enfants est d’assurer le bien-être des enfants. La question du rapport entre le bien-être de l’enfant et son cadre de vie est au cœur de cette démarche. La notion de bien-être renvoie à celle de qualité de vie, qui comprend d’une part les conditions de vie de l’enfant (aspect objectif) et d’autre part la manière dont les enfants perçoivent leur propre vie, c’est-à-dire leur niveau de satisfaction et leurs aspirations (aspect subjectif). Le cadre de vie fait donc référence à l’environnement physique mais aussi émotionnel et social. Il s’agit donc d’une notion à caractère global qui influe directement et indirectement sur de multiples aspects du bienêtre et du développement de l’enfant.
Une Ville amie des enfants doit envisager le cadre de vie comme une composante essentielle du bien-être de l’enfant – et celle sur laquelle elle peut avoir le plus d’influence. Elle doit par conséquent concentrer ses efforts sur l’amélioration de l’environnement dans lequel évolue l’enfant, afin d’assurer la réalisation de ses droits.
Pour tenir cet engagement, UNICEF France met l’accent sur 3 recommandations qu’elle veut mettre en place au sein des Villes amies des enfants :
Qu’en dit la Convention internationale des droits de l’enfant ?
Le bien-être de l’enfant peut être considéré comme le résultat tangible du respect de ses droits dans la vie de tous les jours. C’est aussi une manière de comprendre comment mettre en œuvre pratiquement les droits de l’enfant dans un contexte donné.
Quand la Convention dit qu’il faut considérer de manière primordiale l’intérêt supérieur des enfants, elle précise notamment qu’il s’agit concrètement pour les pouvoirs publics de se préoccuper de leur bien-être.