De quoi parle-t-on ?
L’éducation est un concept qui peut s’entendre aussi bien comme une référence au cadre scolaire que comme un ensemble d’activités visant au développement de l’enfant.
Certains enfants ne vont pas à l’école en France
Depuis septembre 2019, l’instruction est obligatoire en France de 3 à 16 ans. Chaque enfant doit pouvoir recevoir une éducation laïque et gratuite. Bien que le droit à l’éducation garanti par la CIDE soit généralement appliqué en France, il n’en demeure pas moins que le système éducatif français souffre de quelques défauts qui doivent être corrigés pour que chaque enfant voie ses droits respectés.
En France, la précarité de certains enfants les rend invisibles, notamment les enfants vivant en bidonville, les mineurs non accompagnés, ou certains enfants vivant en outre-mer. Certains enfants en situation de handicap peuvent aussi voir leur parcours scolaire réduit. Pourtant, ces enfants sont particulièrement vulnérables et doivent à ce titre bénéficier d’une éducation sans rupture, adaptée à leurs besoins.
L’égalité des chances est le fondement principal de l’équité
L’égalité des chances est une notion large qui comporte de multiples dimensions. Il s’agit ici de l’appréhender comme un objectif premier des actions éducatives de la Ville. Autrement dit, les initiatives mises en place pour prolonger l’action de l’école doivent permettre aux plus marginalisés d’accéder à des ressources éducatives qui renforcent leurs chances de succès à l’école et dans la vie.
Des compétences pour trouver sa place dans la société
Les initiatives éducatives proposées par la collectivité et leur contenu doivent permettre de compléter et de soutenir l’action de l’école. Plus que des savoirs au sens scientifique, il s’agit de développer chez les enfants des compétences qui leur permettent de trouver une place dans la société, dans l’instant présent mais aussi afin de contribuer positivement à la vie économique et sociale dans l’avenir. Ces compétences peuvent aller dans le sens de celles développées dans le cadre scolaire (par exemple : lecture, aide aux devoirs), être totalement différentes afin d’inclure des enfants ayant des difficultés scolaires (jardinage, sport, musique), suppléer l’enseignement de l’école ou de la famille dans certains domaines (par exemple : éducation à la santé, éducation sexuelle). Il peut aussi s’agir de développer le sens civique des enfants, le respect de l’autre, leur curiosité pour d’autres cultures, la communication entre les générations mais aussi la créativité, l’empathie, l’intelligence émotionnelle et l’audace !
Toujours guider l’enfant vers une autonomie progressive
Les méthodes utilisées doivent s’inspirer de l’esprit de la CIDE, notamment en ce qui concerne le respect de la parole de l’enfant et son développement physique et intellectuel. Il s’agit toujours de guider l’enfant vers une autonomie progressive, selon son âge et sa maturité, et de construire sa confiance en lui ou elle. En cela, la collectivité peut également être un accompagnateur précieux pour les parents et notamment pour les parents d’adolescents. Le cap du passage de l’enfance à l’adolescence et parfois difficile pour la famille entière et de nombreuses actions de soutien sont envisageables.
Pour tenir cet engagement, UNICEF France met l’accent sur 3 recommandations qu’elle veut mettre en place au sein des Villes amies des enfants :
Qu’en dit la Convention internationale des droits de l’enfant ?
Préambule de la Convention internationale des droits de l’enfant : « L’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension. »